Dimanche 2 novembre 2025, puis tout au long du mois de novembre
Notre monde est en souffrance. Des guerres, des violences, la haine, des injustices, des discriminations, des abus, des maltraitances, des exclusions, des calomnies, des persécutions, la pauvreté, la faim et les famines, des pollutions, des excès, tout ce que l’homme impose à l’homme, à toute autre créature et à la nature. Et ne parlons pas des catastrophes naturelles, des maladies, des handicaps et des peines dont l’origine nous échappe souvent.
La croix en est un signe universel.
Elle nous renvoie à l’essentiel, quelle que soit notre foi. Mystère, de la vie et de la mort.
Le christianisme protestant l’exprime à sa manière et le dimanche de la Réformation, le 2 novembre en cette année 2025, est une occasion d’y réfléchir.

Les principes ou fondamentaux de la Réformation protestante
(encyclopédie Wikipédia adaptée)
Christ seul (solus Christus)
La foi n’est pas une œuvre, mais la communion avec Dieu en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.
La Bible seule (sola scriptura)
La Bible (Ancien et Nouveau Testaments) est l’autorité souveraine en matière de foi et de vie.
La foi seule (sola fide)
La foi naît de la rencontre de l’être humain avec Dieu.
La grâce seule (sola gratia)
La grâce est l’amour gratuit de Dieu pour l’humanité, pleinement accompli et manifesté en Jésus-Christ. Indépendamment de ses mérites, l’être humain est déjà sauvé dans la foi en lui. Cette confiance de Dieu le rend responsable. Ainsi aimé, l’homme est apte à aimer son prochain.
À Dieu seul la gloire (soli Deo gloria)
Rien n’est sacré ou absolu en dehors de Dieu unique et créateur.
Des Églises toujours à réformer (ecclesia semper reformanda)
Les Églises rassemblent, par la prédication, le baptême et la cène, tous celles et ceux qui se reconnaissent dans le Dieu de Jésus-Christ. Elles ne servent pas d’intermédiaires entre les fidèles et Dieu (il n’y a pas de prêtres). Elles non plus ne sont ni sacrées ni absolues. Communautés humaines, elles évoluent sans cesse au rythme de l’humanité et doivent toujours se confronter à nouveau à la Parole de Dieu à travers leur lecture de la Bible.
Le sacerdoce universel des croyants
La prêtrise du Christ est unique et non transmissible, sinon à tous. Chaque baptisé.e a sa propre place dans l’Église (selon ses dons ou charismes) ; la ou le pasteur.e (ou diacre) n’est pas un personnage au-dessus des autres, ni plus près de Dieu, mais celle ou celui à qui sa vocation et sa formation théologique permettent, au nom de la communauté, d’animer celle-ci par la Parole de Dieu. Le témoignage de la foi et de l’engagement dans le monde est donc la mission de tous les membres de l’Église.

