





Le bien
Le bien, pourquoi ? Parce que le mal, partout.
Le bien, il porte un visage : moi, toi, lui, elle, nous, eux.
Regarde. Le bien, partout.
Et Dieu, le « bon », devant le bien ?
La question du bien est la question de Dieu ; elles sont identiques.
Le bien est en Dieu comme un en Dieu.
Dieu se reflète dans le face à face avec autrui comme personne.
Le bien subi est le bonheur de l’homme.
Le bien commis est le bonheur de Dieu.
Dans le face à face en Jésus Christ Dieu est personne, ultime.
Bienfait à la personne, toute personne, est bienfait à Dieu.
Le bien est personnalisation, « empowerment », subi ou commis.
En Christ, Dieu s’expose au bien.
Dieu vulnérable, « bon ».
Quand le bien prend visage, commis, il est Samaritain, subi blessé.
Le bien radical est Dieu, face à face.
Sur la croix, en Jésus Christ, Dieu manifeste le bien.
Le bien sur le visage du Christ.
Le bien en Dieu comme un en Dieu est désormais bien hors Dieu.
À la foi, la foi du bien vainqueur du mal, et de la mort, notre foi, comment lui donner visage ?
Faire le bien, hors Dieu, et ainsi rendre grâce, à Dieu.
« Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir … »
Le mal
Le mal, pourquoi ? Pourquoi moi, toi, lui, elle, nous, eux ?
Le mal, il porte un visage : moi, toi, lui, elle, nous, eux.
Regarde. Le mal, partout.
Et Dieu, le « tout-puissant », devant le mal ?
La question du mal est la question de Dieu ; elles sont identiques.
Le mal est en Dieu comme un hors Dieu.
Dieu se reflète dans le face à face avec autrui comme personne.
Le mal subi est l’épreuve de l’homme ; c’est l’homme qui est éprouvé.
Le mal commis est l’épreuve de Dieu ; c’est Dieu qui est éprouvé.
Dans le face à face en Jésus Christ Dieu est personne, ultime.
Atteinte à la personne, toute personne, est atteinte à Dieu.
Le mal est dépersonnalisation, subie ou commise.
En Christ, Dieu s’expose au mal commis ; il le subit.
Dieu vulnérable, « impuissant ».
Quand le mal prend visage, commis, il est bourreau, subi victime.
Le mal radical est anéantir autrui face à face.
Sur la croix, en Jésus Christ, Dieu se laisse dépersonnaliser.
Le mal sur le visage du Christ.
Le mal en Dieu comme hors Dieu est désormais mal en Dieu.
Dans le langage de l’Église Dieu prend le mal, notre mal, sur lui.
Le mal, il est ainsi vaincu, croyons-nous, disons-nous.
À la foi, la foi du mal vaincu, notre foi, comment lui donner visage ?
Vaincre le mal, en Dieu.
« Vous avez appris : tu ne commettras pas de meurtre ; celui qu commettra un meurtre en répondra au tribunal. Et moi j vous le dis : quiconque se met en colère contre son frère, sa sœur, en répondra au tribunal ; celui qui dira à son frère, sa sœur : ‘Imbécile’ sera justifiable du Sanhédrin ; celui qui dira : ‘Fou’ sera passible de la géhenne au feu. »